Elle s’appelle Edita Polachova. En 1943, elle a 14 ans et elle est déportée à Auschwitz-Birkenau avec ses parents. Elle y prend la responsabilité de conserver au péril de sa vie huit livres permettant de faire vivre clandestinement une école au sein du camp. Sous la plume d’Antonio Iturbe et pour le monde entier, elle sera pour toujours La bibliothécaire d’Auschwitz.

Pour certaines personnes et pour elles seules, une poignée de pages se transforment en un monde entier. […] Un livre est une trappe qui conduit vers un grenier secret. […] Les livres ne perdent jamais la mémoire. […] Les romans apportent à la vie ce qui lui manque. […]
Vivre est un verbe qui ne se conjugue qu’au présent. […] le futur ne peut jamais être mesuré. […] Demain n’existe pas pour nous, tout doit être maintenant ! […] Tu es ce à quoi tu rêves.
Les peurs sont des plantes nocturnes qui poussent dans le noir. […] Dieu n’est pas un horloger mais un jardinier. Dieu sème et le diable moissonne avec sa faux qui tranche tout. […] I
l est mort. Comment peut-on conclure une vie en trois mots aussi courts ? Comment un aussi petit nombre de lettres peut-il contenir autant de désolation ? […] Comment ce qui n’est plus là peut-il peser physiquement ? Comment le vide peut-il peser autant ? […] L’amour était devenu un tapis de verre brisé. […]
Il n’y a presque jamais rien de mieux que le silence. […]

La Bibliothécaire d’Auschwitz – Antonio G. Iturbe