La papèterie Tsubaki d’Ito OGAWA, aux éditions Picquier

Quand on voit toutes ces fleurs, on est heureux d’être en vie. […] J’avais envie d’écrire. Je devais accoucher de cette envie. Ici et maintenant. C’était comme si le travail avait soudain commencé. […] Même la plus humble carte postale, du moment qu’elle est manuscrite, garde la trace vivace de l’esprit et du temps de celui qui l’a rédigée. […]
Les voir tous les deux a dû pincer un endroit d’habitude endormi de mon cœur, car quelque chose se bousculait dans ma poitrine.[…]
Si possible, j’aimerais moi aussi gagner le paradis ensevelie dans les lettres de quelqu’un qui m’aimait. […] Et maintenant que son corps avait disparu, elle continuait à exister dans les calligraphies qu’elle avait laissées. […] Mourir, c’était peut-être vivre éternellement. […]