Elle dort paisiblement. Profondément. Sa respiration est à peine audible. Je retiens la mienne pour ne pas faire plus de bruit. Comme une caresse, mon regard se pose sur ses boucles en bataille, sur les longs cils de ses paupières closes, sur la courbure adorable de son nez… J’ai envie d’effleurer sa joue, de prendre sa petite main… Un sourire s’est accroché à mes lèvres, imperceptiblement.
La magie de cette réalité ne s’estompe pas : elle est ma fille, je suis sa maman.