En fouillant dans les documents généalogiques de mes parents, je suis tombée sur une vieille photo du mariage de ma grand-mère. Sur ce cliché en noir et blanc, jauni par le temps, j’ai du mal à la reconnaître dans les traits de cette jeune femme d’à peine 18 ans. À sa droite, André, son mari, qui sera plus tard mon grand-père, n’avait lui que 21 ans. C’était le 26 juillet 1946, la guerre était à peine terminée, il fallait se dépêcher d’être heureux. Autour d’eux, les sourires immortels de mes aïeux.

Aujourd’hui, mémé aurait fêté ses 90 ans mais elle n’en aura jamais plus que 73. Il n’y a plus de bougie depuis 17 ans, depuis que le temps s’est arrêté sur une autre image, un autre visage et son sourire qui reste figé dans ma mémoire.

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