Il se sentait projeté dans une vie qui n’était plus tout à fait la même. […]
C’était une longue et bouleversante prière d’une profonde quiétude, une prière universelle sans dieu, sans prophètes, sans religion, sans frontières, prière ardente sans paroles des âmes errantes qui revenaient de loin ce soir-là, de très loin dans leur vie anéantie, de leur passé radieux férocement englouti dans les ténèbres. […]
« Dans le noir de ma nuit sans étoile, je pose mille baisers lumineux et sonores sur tout ton corps qui s’étend devant moi comme un paysage enchanté.»

Reine de Coeur – Akira Mizubayashi